Les gens sont généralement stressés lorsqu'ils entendent le mot « élection ». Cependant, aucune tension n'a été observée dans le pays ni à la veille du scrutin ni le jour du scrutin. De toute évidence, cela a rendu l'OSCE confuse. Pour les Européens, habitués à faire des élections un spectacle de gladiateurs, cela peut sembler inhabituel, voire surprenant. Cependant, ces sentiments disparaissent après avoir appris à connaître le pays pendant quelques jours. En général, les Ouzbeks sont des gens pacifiques : ils travaillent sans aucune tension, sans hâte ni précipitation. A première vue, ces Occidentaux, toujours pressés, pensent que les choses ne peuvent pas fonctionner à ce rythme. Pourtant, c'est l'Orient : les choses avancent comme elles le devraient !
Bien que les Ouzbeks ne soient pas pressés, ils terminent toujours leur travail à temps : toutes les étapes du plan d'action pour les élections, qui a été adopté en mai, ont été franchies. Le président de la Commission électorale centrale, Zayniddin Nizamkhodjayev a compté toutes ces étapes lors de la conférence de presse organisée pour les journalistes étrangers.
Nizamkhodjayev est l'une des personnes les plus respectées d'Ouzbékistan, un célèbre chirurgien et professeur. Il a reçu le titre honorifique de « Héros de l'Ouzbékistan ». Confier « Saylov » (signifie élection en ouzbek) aux mains d'une telle personne garantissait que les choses se déroulaient avec une précision chirurgicale sans laisser de doute sur les fraudes électorales dans la société.
A la veille du jour des élections, le vice-ministre des Affaires intérieures de l'Ouzbékistan, le colonel Bekmurod Abdullaev, a parlé des mesures de sécurité dans les bureaux de vote lors du briefing organisé pour les représentants des médias étrangers. En observant directement le processus le lendemain matin, il est devenu clair qu'il ne s'agissait que d'une mesure de précaution.
Dire qu'il n'y a pas de tension dans les bureaux de vote ne décrit pas complètement la situation. Il y avait une vraie ambiance de fête. Ils ont même joué de la musique dans l'un des bureaux de vote que j'ai observés (école numéro 5 à Tachkent). Les gens venaient voter avec leurs enfants, après que les parents avaient fait leur choix, les enfants avec enthousiasme et curiosité mettaient les bulletins dans l'urne.
- C'est comme ça en Ouzbékistan, - a expliqué mon compagnon Nemat Atamurtov, - il était une fois, nos parents nous amenaient voter, maintenant, nous amenons nos enfants...
- Êtes-vous aussi allé voter avec vos enfants ?
- Oui.
Nemat a 37 ans et a trois enfants. Les familles ouzbèkes ont généralement au moins 2-3 enfants. Le pays se classe au 41e rang mondial et au premier rang en Asie centrale avec une population de 36 millions d'habitants. Pourtant, ce n'est pas une masse : les Ouzbeks ont réussi à faire de la population une véritable capitale démographique. Bien que le pays possède diverses ressources naturelles, son plus grand atout est sa population. Dans les deux sens du mot. Les Ouzbeks sont des gens en or : hospitaliers, civilisés, calmes, complètement à l'abri de toute agression...
La capitale Tachkent est une agglomération de 5 millions d'habitants selon les chiffres officiels et de 7 à 8 millions selon les données non officielles, soit deux fois plus que Bakou. Au cours de ma visite de 4 jours, je n'ai observé aucun embouteillage, aucune file d'attente et aucune dispute. Pour une personne fatiguée des embouteillages, du bruit et du stress urbain de Bakou, Tachkent est comme le nirvana.
... Le même contentement a été observé dans les bureaux de vote. Tout était paisible et calme, mais cela ne veut pas dire que les gens étaient passifs. Les bureaux de vote ouvrent à 8 heures et les gens vont voter tôt le matin. A 11 heures, plus de 33% des personnes avaient déjà voté.
« J'ai observé une participation électorale active », a déclaré à AzVision.az le politologue azerbaïdjanais Mourad Sadeddinov, qui a observé les élections en tant qu'observateur indépendant.
« Nous avons essayé d'observer le plus de bureaux de vote possible dans la journée. Toutes les conditions techniques ont été réunies pour tenir des élections libres et démocratiques. Toutes les demandes ont été satisfaites. Il était même possible pour les personnes partant en vacances d'été de voter quelques jours à l'avance. J'ai également participé au processus de dépouillement des voix. Le processus s'est déroulé devant les avocats de tous les candidats », a ajouté Sadeddinov.
L'expert a déclaré que le président Shavkat Mirziyoyev devrait gagner avec un pourcentage élevé. Car la population voit dans cette élection une chance de poursuivre les réformes qu'il a initiées dans tous les domaines. Ces réformes ont prouvé leur efficacité au cours des 7 dernières années et ont amené l'Ouzbékistan à une nouvelle étape de développement.
Filiz Kılıç, observateur de TürkPA, vice-président du Parti du mouvement nationaliste et député du parlement turc de Nevşehir, partage une opinion similaire : « Nous visitons les bureaux de vote conjointement avec les députés des pays du monde turc et procédons à des observations. Nous n'avons détecté aucun défaut. Je suis certain que ces élections seront une chance pour le développement de l'Ouzbékistan. Les gens observeront les avantages de leurs votes. »
Un autre observateur turc, Özgür Harun Yıldız, député de la province de Kocaeli, estime que l'élection est l'épine dorsale de la démocratie : « À cet égard, l'élection en Ouzbékistan est très précieuse. Tout le monde vient aux bureaux de vote avec une grande envie et vote librement. Il existe une légère différence dans la procédure de vote entre la Turkiye et l'Ouzbékistan. Mais, dans l'ensemble, c'est la même procédure.
Le député russe représentant l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS), docteur en sciences politiques, Gennady Semigin, a déclaré ne pas voir de problèmes dans les stations qu'il a visitées.
Dans ce contexte, la déclaration publiée par le Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme de l'OSCE (OSCE/BIDDH) aurait dû surprendre une personne normale, car ils parlaient de la même élection que leurs collègues d'autres pays... Même si ce n'était pas surprenant. Par conséquent, afin de ne pas se donner la peine de publier une nouvelle déclaration à chaque fois, nous comprenons qu'ils lisent le même document précédemment préparé après les élections dans différents pays, en changeant les chiffres. Ils pensent que les élections en Ouzbékistan se sont déroulées « sans concurrence ni aucune violation » comme dans tous les autres pays qui ne sont pas situés en Europe.
- Franchement, les institutions et les médias occidentaux ont adopté une fausse position de propagande concernant l'élection - a déclaré à AzVision.az un expert pakistanais, directeur du Centre d'études « The Center for South & International Studies » (CSAIS) Dr Mahmood Hassan Khan.
- Toutes les parties ont eu des chances égales de compétition. Les avocats de tous les candidats ont regardé le vote dans toutes les stations. L'évaluation faite par les médias européens n'est pas fondée sur l'objectivité, mais sur leur fiction.
Il a ajouté que cette propagande biaisée et fausse n'a aucun sens, l'essentiel est que la stabilité, y compris la stabilité économique en Ouzbékistan, continue d'exister. Mirziyoyev, le réformateur à succès, a encore beaucoup de travail à faire pour construire le Nouvel Ouzbékistan qu'il envisage. Une nouvelle ère dans le pays commence avec sa victoire.
Confirmant que les élections se sont déroulées dans un environnement concurrentiel normal et avec l'activité particulière de la société ouzbèke, l'observateur de TürkPA, le député azerbaïdjanais Fazil Mustafa, souligne que l'Ouzbékistan est situé dans une région sensible, il est donc important de continuer sa progression stable, sûre et paisible :
- Le nombre élevé de votes de Shavkat Mirziyoyev montre que la société en est consciente. Pendant son temps, l'Ouzbékistan a traversé une voie de développement spéciale. Les interdictions précédentes ont disparu. Les institutions démocratiques se rétablissent. La vie des affaires se développe, les entreprises étrangères affluent ici, le secteur des TIC se renforce. L'éducation et le sport ont le vent en poupe. Les mécanismes d'autonomie locale sont en cours d'amélioration. Pour continuer et pour que l'Ouzbékistan devienne un État moderne, le peuple a voté pour le candidat qui suivait cette ligne.
Il est possible de voir ce qui se dit à l'œil nu en Ouzbékistan. Le pays est comme un avion qui prend de la vitesse sur la piste pour décoller. Le processus de rassemblement des potentiels dans différents domaines est en cours. Aujourd'hui, l'Ouzbékistan est devenu le pays le plus attractif d'Asie centrale pour les investisseurs étrangers. L'intégration avec les États turcs s'est considérablement intensifiée. L'Azerbaïdjan doit être mentionné séparément. Les liens de l'Azerbaïdjan avec l'Ouzbékistan ont atteint le niveau de fraternité avec la Turkiye. Ce n'est pas un hasard si l'un des premiers à féliciter Shavkat Miromonovich a été son collègue azerbaïdjanais Ilham Aliyev. « Les résultats du vote sont une indication de la volonté nationale, une indication claire de la confiance, de la foi et du respect illimités des citoyens ouzbeks en votre personne, et du large soutien public à la ligne politique que vous poursuivez pour le développement global, la prospérité et le progrès de votre pays », lit-on dans les félicitations.
En tant que personne qui a observé le processus sur place, je peux confirmer : c'était comme ça.
Vussal Mammadov
Bakou-Dachkent-Samarcande-Bakou
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